La Therapie par la culture / Terapia prin cultura (editie bilingva Romana - Franceza)
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Quand on change « le registre des états d’âme »
Chers lecteurs, vous avez devant vous un livre sur l’amour. Cet amour qui frappe quand on ne s’attends pas, cet amour qui vient et trésaille devant quelqu’un inhabité avec la vie de couple, une femme qui considère les hommes « de pauvres hères à la cervelle égarée quelque part dans les pantalons », « des bédouins errants sur les contrées du dieu Eros ». L’amour qui pousse aux milieux des plus ennuyeux – et indifférents états de choses, qui détient le pouvoir de convertir un monde satis – fait avec l’inutilité de son existence, qui se résume avec un accomplissement ines péré, la fuite d’une réalité stricte qui nous jette au milieu du mystère. La protagoniste, Maria Bart, vit sa vie sans changements majeurs, sans de grandes attentes, habituée à se réveiller vers le midi, aux vêtements élégants, à ne jamais offrir son âme ; elle est une antiromantique, rejetant tout geste lacrymogène, tout pétale – de rose, les huîtres, les cailloux ou les étoiles brillantes, parsemées sur les voies or dinaires de la vie, sans se bercer d’illusions « devant le mâle bien bronzé, musclé ». – Maria Bart est une artiste, une d’entre ceux qui ne cherchent pas la gloire im médiate ou des ovations précipitées ; au contraire, elle est patiente avec son talent – qui, sans des insistances grossières, peut trouver sa place au plus haut niveau cultu – rel, ressemblant aux brins d’herbe qui percent délicatement, majestueusement l’as phalte : « Je méprise les sentiers battus, les recettes, les règles de la foule ordinaire. Je ne me conforme pas au monde, j’ai mon monde à moi. » Elle est artiste, un photographe aux résultats remarquables à la faculté, étant diplômée aux études doctorales de l’Université d’Arts de Londres. Maria Bart fait des photographies en noir et blanc, manifestant une prédilection particulière pour la pluie, la pluie-bienfaisante, la pluie qui lave, la pluie qui, de manière paradoxale, éclaircit un clair-obscur séduisant, qu’on veut regarder et assimiler. Cette femme, qui n’avait jamais rencontré « quelqu’un qui fût capable de changer petit à petit le registre de mes états d’âme », tombera amoureuse, mais d’une manière tout-à-fait particulière, à savoir : « J’ai fermé et mon cœur battait la chamade. J’avais découvert une autre Maria qui n’avait presque plus rien de l’ancienne. Je souriais avec mes yeux, avec mon corps, avec chaque geste fait sans préméditation, comme un enfant qui se réjouit de voir son rêve accompli. J’étais dans un état qui me poussait à embrasser les arbres, les papillons, le vent du soir. J’étais …vivante, enfin. »